Tout étudiant qui poursuit ses études en sciences économiques, et s'interesse à la croissance économique ne peut échapper d'apprendre le modèle standard , c'est le modèle de Solow (1956) avec l'équation de Cobb-douglas.
Solow a constaté que l'accumulation du capital ne conduit pas vers une croissance de long-terme mais vers un Etat stationaire. Pour dépasser cet Etat stationaire, il faut du progrès technique qui tombe du ciel ou considéré comme un "Résidu". Solow n'a jamais réussi à expliquer d'ou vient le progrès technique.
Les économieste de la croissance endogènes (1980 avec Lucas, Barro, et Römer ) considèrent que ce progrès technique est auto-entretenu par les agents économiques qui y joue un rôle fondamental et dégage des externalités positives.
Les économiestes du modèle schumpeterien considerent que les progrès techniques viennet des innovations technologiques et que la caractéristiques principale de ces innovattions est la déstruction créatrice, en permanence. Cette convergence est limitée par les rendements décroissant du capital.
Le modèle de Solow postule que les économies connaissent une phase de convergence, ou les pays qui partent de niveaux de revenu plus bas ont tendance à croître plus rapidement que ceux qui partent de niveaux de revenu pus élevés
Cette convergence explique les 30 glorieuses (les 30 années de forte croissance en Europe ) que le continent européen a connu après la seconde guerre mondiale. Cela explique aussi les 30 glorieuses (les 30 années de forte croissance de deux chiffres du PIB chinois ) que l'économie chinoise a connu après son entrée dans l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce )en 1990.
Ce modèle de Robert Solow nous dit ceci:
- La fonction de production est homogène de degré 1pour les deux facteurs (Rendement d'échelle constant)
- Les rendements marginaux sont décroissants pour chacun des facteurs
- Le modèle obéit aux conditions d'Inada: C'est a dire que le pruductivité des facteurs capital et travail sont élévés dans les pays pauvres et moins élevés dans les pays riches.Bref, il est plus rentable de placer sont argent dans des pays pauvres que riches.
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Par intuition tout porte à croire que les flux des capitaux vont quitter les pays riches vers les pays pauvres et le flux du capital humain va quitter les pays pauvre vers ls pays riches parce qu'ils dégagent dans ce lieux une forte rentablilité.
Rien de cela ne se passe en Afrique au sud du Sahara. Les flux des capitaux ne viennent pas en masse en Afrique. Certains économistes ont essayé d'expliquer ces contradictions,c'est le cas de Lucas et de Römer. Ils ont tenté d'expliquer par les externalités du capital physique et du capital humain.
Les Institutions expliquent ces contradiction selon Acemoglu et Robinson
Damon Acemoglu et James Robinson dans leur ouvrage "PROSPÉRITÉ, PUISSANCE ET PAUVRÉTÉ " ou "WHY NATIONS FAILS "ont tenté d'epliquer ces constradictions en utilisant l'instrument des "INSTITUTIONS".Certains pays sont pauvres, pas à cause de la géographie, du climat ou de la culture comme le pensent certains.
Pour Acemoglu et Robinson, c'est l'existence ou l'absence des certaines institutions économiques et / ou politiques qui en est la cause (explique cette contradiction ).
: Ils en distinguent deux formes , des institutions inclusives et des institutions extratives ( de prédation)
C'est quoi les institutions inclusives ?
C'est quoi les institutions extratives ?
L'Afrique est pauvre parce qu'elle ne met pas en place des institutions inclusives pouvant lui permettre de créer un climat favorable aux affaires , pouvant garantir la protections des propriété des investisseurs et pouvant créer une atmosphère encouragentles investisseurs à venir placer leur argent en Afrique.
L'Afrique est pauvre parce que spécialisé à mettre en place des" institutions de prédation "laissé par les colons. On investit avec sa famille, son clan, sa tribu et les membres de sa région.
Ce sont des investissements à rendement décroissant d'échelle.
Dans une région ou règne la prédation l'innovation technologique ne fonctionne pas. Or sans innovation technologique, il n'y a pas de croissance de long-terme. C'est ce que nous dit la théorie économique.
L'occident est riche pcqu'elle a investi au préalable dans son capital humain c'est à dire dans le cerveau des ses citoyens, dans la santé de ses citoyens, dans les infrastructures de base, dans la recherche et développement et continue à investir dans les innovations technologiques en permanence.
Ce sont des investissements á rendement croissant d'échelle .
Je prend le cas de Mobutu en RDC, vers les annés 1970, dans sa folie de grandeur , il avait exproprié de force plus de 300 investisseurs portugais de leur bien et les a confié à ses frères Ngbandi (Parfois à des hommes et femmes illetrés qui venaient directement de Gbadolite , pouvant à peine lire et écrire leur propre nom ).
Quelques années plus tard ces entreprises sont tombés en faillites, toutes sans exception. La même année, la RDC etat devenu le premier pays importateur des voitures Mercedes de la planète entière.
En 2021 (42 ans plus tard ) la justice congolaise vient de décider la levée de l'huminité parlementaire de l'ancien premier Ministre de Joseph Kabila et en même temps ministre des finances d'avoir détourée plus de 111 Millions de dollars USet plus de 27 Millions de livres sterling destinés à recompenser les portugais qui ont perdu leur biens à l'époque de Mobutu Sese Seko . Au lieu de remettre cette somme d'argent aux investisseurs, la justice, par le biais de l'Inspection Générale des Finances soupconne Mr. Matata Mpoyo d'avoir détourné cet argent.
Confronté par ces exemples , comment un investisseur sérieux, 42 ans après peut risquer d'aller placer son argent en RDC ? Personne, en dehors des aventuriers comme l'isaralien Dann Geitler.
La théorie économique nous dit que l'argent est plus rentable , s'il est placé dans des régions pauvres, la réalités nous confirme que dans des pays minés par la corruption, l'absence d'etat de droit, par l'absence des garanties pour les investisseurs, personne ne peux risquer de placer son argent en Afrique ou règnes des despotes qui se sont spécialisés de modifiers les constitutions pour rester au pouvoir éternellement.
Mobutu Sese Seko a créé des "institutions extratives" ou "Institutions de prédation " avec sa famille biologique, Laurent désiré Kabila et Joseph Kabila l'ont fait et ces tentatives commencent à se réproduire avec Felix Tshisekedi.
Ce n'est pas drôle mais c'est triste..
Robert Solow doit-il revoir son modèle ? Peut-être en y intégrant la problematique des institutions pour expliquer la pauvrété en Afrique au sud du sahara.
LES CONDITIONS D'INADA DE SOLOW
Dans la théorie de la croissance économique de Robert Solow, les conditions d'Inada font référence à deux conditions importantes qui jouent un rôle dans la détermination du taux optimal d'investissement pour atteindre un niveau de croissance équilibré.
La première condition d'Inada est connue sous le nom de "condition d'Inada pour le capital". Elle stipule que le rendement marginal du capital doit décroître à mesure que la quantité de capital utilisée dans le processus de production augmente. En d'autres termes, cela signifie que plus une économie dispose d'une grande quantité de capital, moins chaque unité supplémentaire de capital contribue à la production de richesse. Cette condition est généralement représentée par une courbe décroissante qui montre la relation entre le rendement marginal du capital et le stock de capital.
La deuxième condition d'Inada est la "condition d'Inada pour le travail". Elle stipule que le rendement marginal du travail doit augmenter à mesure que la quantité de travail utilisée dans le processus de production diminue. Cela signifie que lorsque le niveau d'emploi est faible, l'ajout d'une unité supplémentaire de travail aura un impact plus important sur la production globale par rapport à l'ajout d'une unité supplémentaire lorsque le niveau d'emploi est élevé.
En combinant ces deux conditions, Solow a démontré que l'optimum de la croissance économique à long terme est atteint lorsque le taux d'investissement est égal à la différence entre le taux de croissance de la population active et le taux de rendement du capital. Cela implique que pour maximiser la croissance économique, il est nécessaire de maintenir un niveau d'investissement approprié qui tient compte de l'évolution de la population active et de l'efficacité du capital.
En résumé, les conditions d'Inada dans la théorie de la croissance économique de Solow décrivent les relations entre le rendement marginal du capital, le rendement marginal du travail et les niveaux d'investissement nécessaires pour atteindre une croissance économique équilibrée à long terme.
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Dimanche 25 Juillet 2021
Allemagne.
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