Dadis Camara, le président guinéen criblé des balles se fait soigner par pitié au Maroc(Pour des raisons humanitaires)
Dadis Camara, président de la Guinée, derrière lui son aide de camps et son assassin.
Toumba Diakité, Aide-de camps de Dadis Camara, l'homme qui l'a fusillé
Depuis qu'il a accedé au pouvoir en Guinée, le président Dadis Camara essaie d'entourer son ascencion par un brouillard de mystère. Cela fait partie bien entendu du folklore africain , mais sa tentative d'entourer son personnage d'une dimension presque divine gêne un peu.
Cliquer ici pour voir Dadis Camara invitant la presse dans son lit au camps militaire
Il est vrai que tout africain accédant au pouvoir essaie d'entourer cette ascencion par un assemblage de mystère et des mythes.
Les historiens africains qui essaient de demêler le vrai du faux se perdent en conjecture , tant les calculs politiques et les vérités scientifiques se croisent et se contredisent au point de confirmer la version officielle qui veut que tout apprenti dictateur africain serait presque sorti de la poche de Dieu le père.
Ainsi l'on a eu dans le passé des dirigeants africains qui à 8 ans avaient déjà tué un élephant , un lion, un léopard à main nue.
L'Afrique a connu et connaîtra encore des empereurs, des maréchaux, des rois, des princes de pacotilles au point où l'on finit par se dire que le ridicule ne tue pas l'africain.
Malgré ce vernis de maquillage, l'on se rend compte que tous les dictateurs africains réproduisent des constantes qui expliquent les complots pour les uns, les soulèvements populaires pour les autres ou simplement la prise de pouvoir par le sang.
Ainsi, sans la complicité des membres de l'entourage de tout apprentis dictateur, toute tentative de prise de pouvoir en Afrique se limite à une révolte vite reprimée dans le sang.
Il faut pour un réussir un complot s'allier une partie de sa garde rapprochée, des membres de son clan ou de l'establishment frustrée et impatient par la rigidité du pouvoir. Ce cocktail doit être accompagnée par une crise économique et sociale , indispensable pour soulever les foules vivant dans les taudis des quartiers pauvres des villes africaines.
Dadis Camara qui s'est spécialisé dans l'humiliation des diplomates, des ministres de son gouvernement, des militaires etc... a voulu donné l'image d'un homme entouré par une armée soudée,loyale en décidant de vivre dans un camps militaire entouré par les membres de son clan.
Dans son calcul, il a oublié qu'en étant militaire simple, il pouvait compter sur la loyauté des militaires. Mais président d'un pays, il était dévenu á la fois militaire et homme politique.
Or pour survivre au pouvoir, tout homme politique connaît toujours une phase d'ingratitude. Pendant cette phase, tout homme politique doit poignarder à gauche et à droite pour survivre. Mais le danger est , que poignarder dans un camps militaire comporte un risque énorme...
Dadis Camara a voulu jouer un Dieu vivant...il a récu des balles comme récompense.
Je lui souhaite une bonne guérison au Maroc , qui est dévenu l'hôpital des dictateurs africains qui ne récoivent plus de visa en Europe ou aux USA par la grâce de la mondialisation.
Bonne guérison président.
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