G20 dans la ville de Pittsburgh aux USA: Rien de concret
Les dirigéants les plus puissants de ce monde se sont réunis dans la ville américaine de Pittsburgh.
L'on ne s'attendait pas à des décisions majeures en matière de la crise économique et financière en 2009 et pour cause.
Les G8 ou les G20 ont ceci en commun: les dirigéants se réunissent pour dialoguer, les maniféstants cassent dans les magasins, les policiers matraquent les manifestants et utilisent à souhait les gaz lacrymogènes et les médias filment les scènes qui feront la une des journaux.
En dehors de cela , rien de concret.
Bien sûr les grands de ce monde ont parlé de régulation prudentielle des banques sachant que les "Hedges Funds "qui n'ont pas le statut de banques échappent à toute forme de contrôle et de régulation prudentièlle.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de Bonus des manager tout en ne proposant rien de concret.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de la solidité des banques tout en sachant que les USA n'ont jamais mis en application les résolutions de Bale II.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de Taxe Tobin tout en sachant que les américains n'ont jamais accepté sa mise en application.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de la réprise économique en misant sur la relance par les exportations et l'utilisation de "l'arme de taux change" pour gagner des parts de marché mondiaux. Rien pourtant ne nous assure sur l'aboutissement des accords dans le commerce mondial sur base du cycle de la Doha.
Bref, les dirigéants de ce monde se sont retrouvés et ont parlé, c'est déjà un succès en soi.
Et pourtant, avant le sommet des G20, tous les dirigéants des pays invités savent que l'industrie financière aux USA représente actuellement 20% du produit intérieur brut (PIB).La sphère financière est l'objet d'une attention particulière dans la stratégie de puissance et de domination aux USA.
(C'est le président Bill Clinton qui avait signé la fin du Glass-Steagall Act en 1999)
Avant ce sommet , tous les dirigéants du monde savent que l'industrie financière americaine opère en dollar US. Toucher au dollar , c'est toucher à l'un des instruments de puissance aux USA car le dollar est à la fois la monnaie de transaction et de réserve internationale. C'est une arme dans la compétition mondiale.
Tout le monde sait que si les USA gardent une avance dans la sphère financière , cela permet aux américains de détenir une avance dans la quête de puissance globale.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 de Pittsburg remette en chantier le "Glass Steagall Act" datant de 1933 pour séparer les activités des banques commerciales et des banques d'investissement. Rien n'a été dit.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 de Pittsburgh impose la mise en application des recommandations de Bale II aux banques américaines avec une composante supplémentaire pour limiter les effets néfastes de la technique de "titrisation".Rien n'a été dit.
L'on pouvait imaginer le sommet du G20 soumettre les produits dérivés et/ou structurés à un contrôle sévère pour éviter la contagion à travers le système financier international. Rien n'a été fait.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 parle de manière concrète du rôle des paradis fiscaux à travers le monde. Rien n'a été fait car le plupart des paradis fiscaux se trouvent sous le contrôle des grandes démocraties occidentales.
Rien de tout cela n'a été fait car ce sommet de G20 à Pittsburgh aux USA a mis par exemple aux oubliètes le dossier de l'immobilier américain à l'origine de la crise de subprime, le fonctionnement des Hedges Fund et surtout l'utilisation abusiv du levier financier, le fonctionnement du crédit bancaire , le cycle de DOHA...etc
Bref, le sommet des G20 a eu lieu, c'est l'essentiel du message que les dirigéants les plus puissants de ce monde ont voulu exprimer en se retrouvant à Pittsburg.
Au prochain sommet.
Guy Kapayo
L'on ne s'attendait pas à des décisions majeures en matière de la crise économique et financière en 2009 et pour cause.
Les G8 ou les G20 ont ceci en commun: les dirigéants se réunissent pour dialoguer, les maniféstants cassent dans les magasins, les policiers matraquent les manifestants et utilisent à souhait les gaz lacrymogènes et les médias filment les scènes qui feront la une des journaux.
En dehors de cela , rien de concret.
Bien sûr les grands de ce monde ont parlé de régulation prudentielle des banques sachant que les "Hedges Funds "qui n'ont pas le statut de banques échappent à toute forme de contrôle et de régulation prudentièlle.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de Bonus des manager tout en ne proposant rien de concret.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de la solidité des banques tout en sachant que les USA n'ont jamais mis en application les résolutions de Bale II.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de Taxe Tobin tout en sachant que les américains n'ont jamais accepté sa mise en application.
Les dirigéants de ce monde ont parlé de la réprise économique en misant sur la relance par les exportations et l'utilisation de "l'arme de taux change" pour gagner des parts de marché mondiaux. Rien pourtant ne nous assure sur l'aboutissement des accords dans le commerce mondial sur base du cycle de la Doha.
Bref, les dirigéants de ce monde se sont retrouvés et ont parlé, c'est déjà un succès en soi.
Et pourtant, avant le sommet des G20, tous les dirigéants des pays invités savent que l'industrie financière aux USA représente actuellement 20% du produit intérieur brut (PIB).La sphère financière est l'objet d'une attention particulière dans la stratégie de puissance et de domination aux USA.
(C'est le président Bill Clinton qui avait signé la fin du Glass-Steagall Act en 1999)
Avant ce sommet , tous les dirigéants du monde savent que l'industrie financière americaine opère en dollar US. Toucher au dollar , c'est toucher à l'un des instruments de puissance aux USA car le dollar est à la fois la monnaie de transaction et de réserve internationale. C'est une arme dans la compétition mondiale.
Tout le monde sait que si les USA gardent une avance dans la sphère financière , cela permet aux américains de détenir une avance dans la quête de puissance globale.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 de Pittsburg remette en chantier le "Glass Steagall Act" datant de 1933 pour séparer les activités des banques commerciales et des banques d'investissement. Rien n'a été dit.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 de Pittsburgh impose la mise en application des recommandations de Bale II aux banques américaines avec une composante supplémentaire pour limiter les effets néfastes de la technique de "titrisation".Rien n'a été dit.
L'on pouvait imaginer le sommet du G20 soumettre les produits dérivés et/ou structurés à un contrôle sévère pour éviter la contagion à travers le système financier international. Rien n'a été fait.
L'on pouvait imaginer que le sommet du G20 parle de manière concrète du rôle des paradis fiscaux à travers le monde. Rien n'a été fait car le plupart des paradis fiscaux se trouvent sous le contrôle des grandes démocraties occidentales.
Rien de tout cela n'a été fait car ce sommet de G20 à Pittsburgh aux USA a mis par exemple aux oubliètes le dossier de l'immobilier américain à l'origine de la crise de subprime, le fonctionnement des Hedges Fund et surtout l'utilisation abusiv du levier financier, le fonctionnement du crédit bancaire , le cycle de DOHA...etc
Bref, le sommet des G20 a eu lieu, c'est l'essentiel du message que les dirigéants les plus puissants de ce monde ont voulu exprimer en se retrouvant à Pittsburg.
Au prochain sommet.
Guy Kapayo
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