Pourquoi Fiat veut à tout prix avaler l'allemand Opel
L'Italien Fiat met les bouchées double pour avoir une participation majoritaire et contrôller l'Allemand Opel.
L'on se demande pourquoi.
La science économique nous fournit des instruments pour expliquer cette volonté de Fiat de vouloir à tout prix d'avaler Opel pour les raisons expliquées par la théorie de la concurrence imparfaite et de la politique commerciale stratégique.
1.Les économies d'échelles qui peuvent être réalisées de la fusion de Fiat avec Opel
2.Les économies d'envergure
3.Les extérnalités positives en terme d'apprentissage et d'innovation technologiques
La réalisation des économies d'échelles et d'envergure permettra de renforcer sa position sur le plan de la production mondiale en vue d'atteindre une taille critique.
La possibilité pour Fiat de produire 1 à 2 millions des véhicules par an est une argumentation qui rélève de cette stratégie. La diversification des gammes et la possiblilité de réduire les coûts en terme de recherche et développement constitue une seconde argumentation qui vient se coller au premier.
La politique commerciale stratégique consistant à éliminer les concurrents potentiels et récuperer ses parts de marché, l'italien multiplie des manoeuvres pour éviter l'entrée du canadien Magna du groupe. Les allemands tiennent au Canadien Magna en raison de sa position sur le marché russe qui est un marché d'avenir sur le secteur automobile.
La concurrence imparfaite se caracterise par l'existence des barrières á l'entrée et a la sortie, par l'existence des rendements d'échelles croissants et surtout des surplus ou surprofits liées à des positions de monopole.
On peut donc constater que la théorie économique fournit des instruments pour la compréhension des évenements que l'univers mondialisé traverse.
GUY KAPAYO
Germany
L'on se demande pourquoi.
La science économique nous fournit des instruments pour expliquer cette volonté de Fiat de vouloir à tout prix d'avaler Opel pour les raisons expliquées par la théorie de la concurrence imparfaite et de la politique commerciale stratégique.
1.Les économies d'échelles qui peuvent être réalisées de la fusion de Fiat avec Opel
2.Les économies d'envergure
3.Les extérnalités positives en terme d'apprentissage et d'innovation technologiques
La réalisation des économies d'échelles et d'envergure permettra de renforcer sa position sur le plan de la production mondiale en vue d'atteindre une taille critique.
La possibilité pour Fiat de produire 1 à 2 millions des véhicules par an est une argumentation qui rélève de cette stratégie. La diversification des gammes et la possiblilité de réduire les coûts en terme de recherche et développement constitue une seconde argumentation qui vient se coller au premier.
La politique commerciale stratégique consistant à éliminer les concurrents potentiels et récuperer ses parts de marché, l'italien multiplie des manoeuvres pour éviter l'entrée du canadien Magna du groupe. Les allemands tiennent au Canadien Magna en raison de sa position sur le marché russe qui est un marché d'avenir sur le secteur automobile.
La concurrence imparfaite se caracterise par l'existence des barrières á l'entrée et a la sortie, par l'existence des rendements d'échelles croissants et surtout des surplus ou surprofits liées à des positions de monopole.
On peut donc constater que la théorie économique fournit des instruments pour la compréhension des évenements que l'univers mondialisé traverse.
GUY KAPAYO
Germany
Commentaires
Je me pose les questions suivantes : Serait-ce alors possible dans des telles conditions d’obtenir des externalités « technologiques positives ? » Et surtout, sans délocaliser totalement vers d’autres cieux que l’Europe ?
S’agit-il toujours de la « destruction créatrice », cher à l’économiste Schumpeter ?
Si tel est le cas, alors je vois des lendemains difficiles pour les travailleurs européens pour ce secteur.
Mubiala W.
L'entreprise Fiat va rencontrer des difficultés en vue d'atteindre ses objectifs. En dehors des syndicats, Fiat doit se battre avec d'autres groupes tels que l'allemand VW par exemple qui est le premier producteur des voitures en volume. Mais dans la restructuration actuelle sur le marché de l'automobile, Fiat a besoin de produire au moins 6 millions de véhicules par an pour dégager des économies d'échelles. Fiat a aussi besoin de diversifier la gamme de ses produits. On ne le dit pas assez, Fiat possède Maserati à 100%, Ferrari à 85%, Iveco à 100%. Bref que Fiat et Opel opère dans les mêmes segments, des differences marginales existent. Je peux aujouter les difficultés liées à la culture de management entre les allemands et les italiens. Bref le mariage entre Fiat et Opel n'est pas un mariage d'amour mais de raison , il s'agit de la survie et de la disparition dans un univers qui connaît actuellement une mutation radicale ou changement de paradigme liée à la crise qui a débuté sur le marché financier et qui frappe le marché réel.