Maman Olive Lembe et Muzito , voici un exemple qui marche au Kenya"Sex boycott"
Les singes Bonobo régulent leur société par le sexe et cela marche pour tous les primates ou descendant de l'homme de Neanderthal que nous sommes.
Kenya : pas de réformes, pas de sexe
LEMONDE.FR avec AFP | 01.05.09 | 11h25 • Mis à jour le 01.05.09 | 11h26
Des associations de femmes issues de la société civile kényane ont décrété une semaine d'abstinence sexuelle afin d'inciter les hommes politiques à régler leurs différends et réformer le pays. "Il y a un boycott national pour montrer que les femmes de ce pays ont décidé de faire avancer les réformes", expliquait, mercredi soir, Rukia Subow, membre du collectif.
Comme en 2008, les violences de la secte Mungiki entretiennent l'insécurité.
Les faits La coalition entre pouvoir et opposition menace de s'effondrer au Kenya
Au moins 29 personnes ont été tuées à coups de pierre et de machette lundi 20 et mardi 21 avril à Karatina (centre du Kenya), lors de heurts entre les villageois et un gang.
Les initiatrices du mouvement estiment que les politiciens ne devraient pas avoir le temps de se consacrer aux plaisirs de la chair compte tenu de la situation économique et politique critique du pays. Prévoyant, le collectif a même indiqué qu'il paierait des prostituées pour se joindre à la grève et éviter que les hommes aillent chercher ailleurs ce qu'ils ne trouvent plus à la maison.
L'ÉPOUSE DU PREMIER MINISTRE SOUTIENT L'INITIATIVE
"Nous voulons une solution urgente aux problèmes politiques du pays", a expliqué Mme Subow, appelant les épouses des politiciens membres du gouvernement de grande coalition à se joindre au mouvement. L'épouse du premier ministre, Raila Odinga, Ida, a fait savoir qu'elle soutenait l'initiative. "Cela ne doit pas être perçu comme une punition pour les hommes. C'est une mesure destinée à attirer leur attention sur les vrais problèmes", a-t-elle expliqué.
Le Kenya a connu début 2008 une crise post-électorales meurtrière – 1 500 morts – à la suite de la réélection du président Mwai Kibaki, accusé alors par son rival Raila Odinga d'avoir fraudé l'élection. Les deux camps ont finalement signé un accord de partage du pouvoir et M. Odinga est devenu premier ministre d'un gouvernement de coalition empêtré dans les dissensions et qui tarde à adopter des réformes cruciales sur la terre, le chômage des jeunes ou encore un nouveau cadre constitutionnel.
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