Scandale en Ouganda: Des chefs d'Etats africains assistent médusés à la bagarre entre les gardes de corps de Kadhafi et de Yoweri Museveni

En présence des présidents de la Lybie, de l'Ouganda, du Ruanda, de la Tanzanie, de la Somalie, du Djibouti, du Mali, du Soudan et du Burundi a eu lieu ce mercredi 19.03.2008 l'inauguration d'une mosquée financée par le président lybien depuis 1972 lors du règne du très célèbre président ougandais Idi-ami Dada.
C'est lors de cette inauguration que les gardes corps ougandais et lybiens sont entrés en scène . C'était celui qui pouvait faire la démonstration de ses muscles. C'était des coups d'upercut, du Kung-fu, du Judo, de la boxe thailandaise. Bilan , au mois 11 blessés graves parmi les gardes corps.
Certains ont sortis leurs revolvers, il restait moins un pour que les balles sifflent.
Mais la bagarre ne s'est pas arrêté aux gardes du corps, le président Museveni s'est retrouvé bousculé au mur par un garde corps de Kadhafi. Le dictateur ruandais Kagame a été aussi balancé par un garde corps lybien et n'a retrouvé son équilibre que grâce à la présence à ses côtés de son propre protecteur. C'était l'halali général.

Des journalistes ont payé aussi le prix de leur métier, certains sont sortis avec des fractures.
En voulant savoir pourquoi ils se battaient, les gardes corps ougandais prétendent que les lybiens sont arrogants et se croient supérieur. Voilà une raison en Afrique pour se massacrer.

C'est en fait l'image d'une Afrique désorganisée, incapable d'organiser une rencontre sans ressortir les égos des uns et des autres. Au lieu de faire appel à la raison, l'africain privilégie les émotions.
Dommage
Guy Kapayo
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