L'Allemagne championne des exportations devant la chine en 2007 selon l'AFP
Le "made in Germany" continue à faire recette: l'Allemagne a défendu l'an dernier son titre de premier exportateur mondial face à la Chine, un motif de satisfaction pour la première économie européenne, qui peut se targuer aussi d'un confortable excédent commercial.
La vitalité du commerce extérieur chinois, avec des exportations en très forte croissance, fait craindre pour la suprématie de l'Allemagne, championne du monde en la matière depuis 2003.
Les chiffres publiés vendredi montrent qu'il n'y avait pas de souci à se faire, en tout cas pour 2007, et ce malgré l'euro fort. L'Allemagne a vendu dans le monde pour 969 milliards d'euros, la Chine pour 1.218 milliards de dollars (841 milliards d'euros), l'honneur est sauf. Par rapport à 2006, les exportations ont grimpé de 8,5%.
La popularité des produits allemands ne se dément pas. Les voitures bien sûr: l'an dernier, pas moins de 4,3 millions de véhicules fabriqués en Allemagne sont partis pour d'autres contrées, grâce à Volkswagen, Daimler, BMW, mais aussi Ford et General Motos (Opel) implantés dans le pays.
Une autre force de l'Allemagne, ce sont les machines-outils, dont elle a vendu pour 138 milliards d'euros en 2007. Des machines qui servent à la construction d'autres machines, par exemple, et dont les pays d'Europe de l'Est, notamment la Russie, mais aussi les pays exportateurs de pétrole sont friands.
Dans toute l'Allemagne, tout particulièrement dans le Sud et le Sud-Ouest, des petites et moyennes entreprises en majorité familiales et très spécialisées desservent des marchés de niche. A l'exemple de G.W. Barth, leader mondial des machines travaillant le chocolat, ou Baader-Gruppe, spécialiste des engins transformant le poisson.
A la longue toutefois, fatalement, "1,3 milliard de Chinois vont faire mieux que 82 millions d'Allemands en terme d'exportations", relève Alexander Koch, analyste de la banque Unicredit à Munich. La Chine devrait dépasser l'Allemagne l'an prochain au plus tard, a prédit le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
"Mais ce n'est pas une raison pour s'inquiéter", relève M. Koch. Car si être champion du monde des exportations est un motif de fierté nationale, il est encore plus important pour l'Allemagne que son commerce extérieur continue à soutenir la croissance, et qu'elle affiche un bilan commercial sain.
Sur le premier point, certes, "le commerce extérieur n'est pas automatiquement la locomotive de la conjoncture", prévenait récemment le président de la fédération du commerce BGA, et ce d'autant moins que les perspectives de croissance mondiale s'assombrissent.
Mais les exportations ont encore de beaux jours devant elles comme soutien de l'économie allemande. "Malgré l'euro fort et le ralentissement de l'économie mondiale, l'expansion de l'export va continuer en 2008, plus modérée que ces dernières années, mais toujours à un rythme soutenu", pour M. Koch d'Unicredit.
En termes de balance commerciale, l'Allemagne n'a pas à rougir non plus. Avec un excédent de 199 milliards d'euros, elle laisse loin derrière elle les Etats-Unis et leur déficit chronique, mais aussi bien des économies européennes, notamment la France et son déficit record de 39 milliards d'euros en 2007, annoncé cette semaine.
Manfred Wittenstein, président de la fédération des producteurs de machines-outils, se félicitait il y a quelques jours que "même en France et en Italie" les entreprises allemandes de sa branche aient "affiché des croissances [des ventes] de plus de 10%, au détriment des concurrents locaux".
La vitalité du commerce extérieur chinois, avec des exportations en très forte croissance, fait craindre pour la suprématie de l'Allemagne, championne du monde en la matière depuis 2003.
Les chiffres publiés vendredi montrent qu'il n'y avait pas de souci à se faire, en tout cas pour 2007, et ce malgré l'euro fort. L'Allemagne a vendu dans le monde pour 969 milliards d'euros, la Chine pour 1.218 milliards de dollars (841 milliards d'euros), l'honneur est sauf. Par rapport à 2006, les exportations ont grimpé de 8,5%.
La popularité des produits allemands ne se dément pas. Les voitures bien sûr: l'an dernier, pas moins de 4,3 millions de véhicules fabriqués en Allemagne sont partis pour d'autres contrées, grâce à Volkswagen, Daimler, BMW, mais aussi Ford et General Motos (Opel) implantés dans le pays.
Une autre force de l'Allemagne, ce sont les machines-outils, dont elle a vendu pour 138 milliards d'euros en 2007. Des machines qui servent à la construction d'autres machines, par exemple, et dont les pays d'Europe de l'Est, notamment la Russie, mais aussi les pays exportateurs de pétrole sont friands.
Dans toute l'Allemagne, tout particulièrement dans le Sud et le Sud-Ouest, des petites et moyennes entreprises en majorité familiales et très spécialisées desservent des marchés de niche. A l'exemple de G.W. Barth, leader mondial des machines travaillant le chocolat, ou Baader-Gruppe, spécialiste des engins transformant le poisson.
A la longue toutefois, fatalement, "1,3 milliard de Chinois vont faire mieux que 82 millions d'Allemands en terme d'exportations", relève Alexander Koch, analyste de la banque Unicredit à Munich. La Chine devrait dépasser l'Allemagne l'an prochain au plus tard, a prédit le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
"Mais ce n'est pas une raison pour s'inquiéter", relève M. Koch. Car si être champion du monde des exportations est un motif de fierté nationale, il est encore plus important pour l'Allemagne que son commerce extérieur continue à soutenir la croissance, et qu'elle affiche un bilan commercial sain.
Sur le premier point, certes, "le commerce extérieur n'est pas automatiquement la locomotive de la conjoncture", prévenait récemment le président de la fédération du commerce BGA, et ce d'autant moins que les perspectives de croissance mondiale s'assombrissent.
Mais les exportations ont encore de beaux jours devant elles comme soutien de l'économie allemande. "Malgré l'euro fort et le ralentissement de l'économie mondiale, l'expansion de l'export va continuer en 2008, plus modérée que ces dernières années, mais toujours à un rythme soutenu", pour M. Koch d'Unicredit.
En termes de balance commerciale, l'Allemagne n'a pas à rougir non plus. Avec un excédent de 199 milliards d'euros, elle laisse loin derrière elle les Etats-Unis et leur déficit chronique, mais aussi bien des économies européennes, notamment la France et son déficit record de 39 milliards d'euros en 2007, annoncé cette semaine.
Manfred Wittenstein, président de la fédération des producteurs de machines-outils, se félicitait il y a quelques jours que "même en France et en Italie" les entreprises allemandes de sa branche aient "affiché des croissances [des ventes] de plus de 10%, au détriment des concurrents locaux".
Commentaires