Insatiables, les fonds d'investissements sont à l'affût de rachats géants.
Source:AFP - 24/02/2007 17h3
Le rachat éventuel du groupe énergétique américain TXU par Texas Pacific Group (TPG) et Kohlberg Kravis Roberts (KKR), pour plus de 30 milliards de dollars, témoigne de l'appétit et des moyens considérables des fonds d'investissement.
Selon le New York Times, un conseil d'administration de la compagnie texane de production et de distribution d'électicité devrait avaliser dimanche l'opération évaluée entre 30 et 45 milliards de dollars, suivant que l'on considère l'endettement du groupe (environ 12 milliards de dollars).
Les parties n'étaient pas disponibles pour commenter ces informations, samedi.
S'il se concrétise, ce coup pourrait établir un nouveau record pour les opérations réalisées par des fonds d'investissements, après le rachat du promoteur immobilier Equity Office Properties Trust par Blackstone, pour 39 milliards de dollars, dont 16 milliards de dette, cet hiver.
En incluant l'opération de Blackstone, les rachats d'entreprise par des fonds ont atteint un record mondial absolu en 2006 : près de 600 milliards de dollars (dont 353 milliards aux Etats-Unis), soit une hausse de 70% sur les 350 milliards de 2005, selon les chiffres du cabinet Dealogic.
Leurs opérations tous azimuts atteignent désormais plus de 17% des opérations mondiales de fusions et acquisitions, contre seulement 4% en 2000, estime le cabinet.
C'est grâce aux fonds que les fusions et acquisitions mondiales devaient atteindre en 2006 le record de 3.700 milliards de dollars, davantage que les 3.320 milliards de dollars atteints en 2000, année de la bulle internet, selon Dealogic.
A l'inverse, les opérations "classiques" -- les rachats stratégiques d'une entreprise par une autre sont en perte de vitesse.
Aux Etats-Unis, principal terrain de jeu des fonds, leurs opérations de rachats ont représenté 25% des fusions et acquisitions américaines, en hausse de 150% par rapport à 2005, selon Thomson Financial.
Cette appétit insatiable repose sur des moyens considérables et un afflux de liquidités.
D'après une autre étude du groupe d'information financière, cité samedi par le New York Times, 205 fonds d'investissements sont parvenu à lever un total de 174 milliards de dollars en 2006.
"Je n'ai jamais connu une époque pareille où l'argent est à ce point disponible, et à l'échelle mondiale", a estimé Henry Kravis, co-fondateur de KKR, dans une interview récente, citée par le Wall Street Journal.
Le quotidien américain des affaires fait toutefois remarquer que le rachat de TXU, s'il se confirme, nécessitera une batterie d'autorisations de la part des instances de régulation.
De ce point de vue, il s'agirait d'un bon test de la capacité de pénétration des fonds d'investissements, souvent controversés, dans des secteurs d'activité soumis à une importante réglementation, note le journal.
Les acquéreurs potentiels de TXU envisagent de revoir à la baisse la stratégie de développement de TXU, et en particulier ses projets de construction de nouvelles centrales, selon le Wall Street.
Mais ce ne serait pas la première fois que les deux fonds opèrent dans ce secteur. Il s'agirait même pour KKR et Texas Pacific Group (TPG) de la répétition d'un scénario ancien, par lequel, alliés notamment à leur concurrent Blackstone, ils avaient pris en 2004 le contrôle du groupe énergétique Texas Genco, réalisant à terme une plus value considérable.
Le rachat éventuel du groupe énergétique américain TXU par Texas Pacific Group (TPG) et Kohlberg Kravis Roberts (KKR), pour plus de 30 milliards de dollars, témoigne de l'appétit et des moyens considérables des fonds d'investissement.
Selon le New York Times, un conseil d'administration de la compagnie texane de production et de distribution d'électicité devrait avaliser dimanche l'opération évaluée entre 30 et 45 milliards de dollars, suivant que l'on considère l'endettement du groupe (environ 12 milliards de dollars).
Les parties n'étaient pas disponibles pour commenter ces informations, samedi.
S'il se concrétise, ce coup pourrait établir un nouveau record pour les opérations réalisées par des fonds d'investissements, après le rachat du promoteur immobilier Equity Office Properties Trust par Blackstone, pour 39 milliards de dollars, dont 16 milliards de dette, cet hiver.
En incluant l'opération de Blackstone, les rachats d'entreprise par des fonds ont atteint un record mondial absolu en 2006 : près de 600 milliards de dollars (dont 353 milliards aux Etats-Unis), soit une hausse de 70% sur les 350 milliards de 2005, selon les chiffres du cabinet Dealogic.
Leurs opérations tous azimuts atteignent désormais plus de 17% des opérations mondiales de fusions et acquisitions, contre seulement 4% en 2000, estime le cabinet.
C'est grâce aux fonds que les fusions et acquisitions mondiales devaient atteindre en 2006 le record de 3.700 milliards de dollars, davantage que les 3.320 milliards de dollars atteints en 2000, année de la bulle internet, selon Dealogic.
A l'inverse, les opérations "classiques" -- les rachats stratégiques d'une entreprise par une autre sont en perte de vitesse.
Aux Etats-Unis, principal terrain de jeu des fonds, leurs opérations de rachats ont représenté 25% des fusions et acquisitions américaines, en hausse de 150% par rapport à 2005, selon Thomson Financial.
Cette appétit insatiable repose sur des moyens considérables et un afflux de liquidités.
D'après une autre étude du groupe d'information financière, cité samedi par le New York Times, 205 fonds d'investissements sont parvenu à lever un total de 174 milliards de dollars en 2006.
"Je n'ai jamais connu une époque pareille où l'argent est à ce point disponible, et à l'échelle mondiale", a estimé Henry Kravis, co-fondateur de KKR, dans une interview récente, citée par le Wall Street Journal.
Le quotidien américain des affaires fait toutefois remarquer que le rachat de TXU, s'il se confirme, nécessitera une batterie d'autorisations de la part des instances de régulation.
De ce point de vue, il s'agirait d'un bon test de la capacité de pénétration des fonds d'investissements, souvent controversés, dans des secteurs d'activité soumis à une importante réglementation, note le journal.
Les acquéreurs potentiels de TXU envisagent de revoir à la baisse la stratégie de développement de TXU, et en particulier ses projets de construction de nouvelles centrales, selon le Wall Street.
Mais ce ne serait pas la première fois que les deux fonds opèrent dans ce secteur. Il s'agirait même pour KKR et Texas Pacific Group (TPG) de la répétition d'un scénario ancien, par lequel, alliés notamment à leur concurrent Blackstone, ils avaient pris en 2004 le contrôle du groupe énergétique Texas Genco, réalisant à terme une plus value considérable.
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