par Guy Kapayo (Allemagne, .Avril.2025) On dit souvent que le capitalisme est né de la liberté des marchés. Mais si l’on regarde l’histoire de près, ce sont souvent les États forts qui ont façonné les grandes puissances économiques. Dans les manuels d’économie enseigné dans les universités occidentales, le capitalisme est fréquemment présenté comme le fruit naturel du marché libre, né de la concurrence, de l’innovation spontanée et du génie individuel libéré de toute contrainte étatique. Ce récit a une fonction idéologique claire : justifier la primauté du libéralisme — voire du néolibéralisme — comme fondement "naturel" de toute prospérité économique. Pourtant, ce récit est largement **falsifié par l’histoire**. Les États-Unis, la France, l’Allemagne, et aujourd’hui la Chine, ont construit leur puissance économique non pas en s’abandonnant aux lois du marché, mais ** en s’appuyant sur la puissance de l’État comme acteur central du développement**. États-Unis : un capitalism...
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