Que pensez-vous de la pauvreté ?
Cette question a été posée à plusieurs économistes de l'école de pensée libérale et voici leur réactions:
I. Jeremy Bentham(1748-1832) pense que la coexistence d'un petit nombre de riches et d'un grand nombre de pauvres ne pose pas de problème moral dans la mesure où la société fait de son mieux pour parvenir au plus grand bien pour le plus grand nombre.
II. Thomas Maltus(1766- 1834) est d'avis que la population croît plus vite que les ressources, en raison des rendements décroissants de l'agriculture ou de la terre. Ce déséquilibre crée de la pauvreté. Ces populations miséreuses tendent à s'appauvrir davantage encore puisque, dans cette situation, les prix des biens augmentent tandis que les salaires diminuent. En sa qualité de pasteur, Malthus recommande l'abstinence ou le mariage tardif afin de limiter le nombre de naissances.
III. Herbert Spencer(1820-1903) pense que le principe darwinien selon lequel les plus aptes survivent au cours du développement biologique est d'application à la vie économique. Aussi , la pauvreté représente-t-elle un phénomène inévitable et même nécessaire à la démonstration qu'il existe des individus aptes à résister ( parce que davantage fortunés) aux crises économiques.
IV. Friedrich Hayek (1899-1992) pense que le développement économique laisse inévitablement en marge des individus qui ne bénéficient pas du progrès . Mais leur réserver une attention particulière risquerait de ralentir le rythme de la croissance économique, ce qui serait injuste et immoral. La pauvreté est selon Hayek, le prix inévitable de la prospérité économique.
V. Pascal Salin(1939-..) explique que le système libéral est optimal si on le laisse fonctionner . Pour lui, c'est l'intervention de l'Etat , à travers l'aide sociale, qui est responsable de la pauvreté. L'action de l'Etat-providence contribue à maintenir des populations entières prisonnières de la "trappe à pauvreté"
I. Jeremy Bentham(1748-1832) pense que la coexistence d'un petit nombre de riches et d'un grand nombre de pauvres ne pose pas de problème moral dans la mesure où la société fait de son mieux pour parvenir au plus grand bien pour le plus grand nombre.
II. Thomas Maltus(1766- 1834) est d'avis que la population croît plus vite que les ressources, en raison des rendements décroissants de l'agriculture ou de la terre. Ce déséquilibre crée de la pauvreté. Ces populations miséreuses tendent à s'appauvrir davantage encore puisque, dans cette situation, les prix des biens augmentent tandis que les salaires diminuent. En sa qualité de pasteur, Malthus recommande l'abstinence ou le mariage tardif afin de limiter le nombre de naissances.
III. Herbert Spencer(1820-1903) pense que le principe darwinien selon lequel les plus aptes survivent au cours du développement biologique est d'application à la vie économique. Aussi , la pauvreté représente-t-elle un phénomène inévitable et même nécessaire à la démonstration qu'il existe des individus aptes à résister ( parce que davantage fortunés) aux crises économiques.
IV. Friedrich Hayek (1899-1992) pense que le développement économique laisse inévitablement en marge des individus qui ne bénéficient pas du progrès . Mais leur réserver une attention particulière risquerait de ralentir le rythme de la croissance économique, ce qui serait injuste et immoral. La pauvreté est selon Hayek, le prix inévitable de la prospérité économique.
V. Pascal Salin(1939-..) explique que le système libéral est optimal si on le laisse fonctionner . Pour lui, c'est l'intervention de l'Etat , à travers l'aide sociale, qui est responsable de la pauvreté. L'action de l'Etat-providence contribue à maintenir des populations entières prisonnières de la "trappe à pauvreté"
Commentaires